Que dit la recherche ?

Selon l'INSERM, les effets bénéfiques des activités physique et sportive sur la santé sont connus depuis l’Antiquité et confirmés par toutes les études épidémiologiques modernes.

 

Elles montrent que le risque de décès prématuré est moindre chez les personnes physiquement actives que chez les autres. Les résultat valable quels que soient l’âge et la cause de décès, de manière plus probante chez les hommes que chez les femmes.

La pratique d’une activité modérée (au moins 3 h/ sem) ou d’une activité intense (au moins 20 minutes trois fois par semaine) diminue ainsi de 30 % le risque de mortalité prématurée. La pratique régulière d’un sport améliore le bien-être émotionnel, le bien-être physique, la qualité de vie et la perception de soi.

 

Ce rôle bénéfique se retrouve aussi bien chez les adolescents que les personnes âgées. Il est également montré que la qualité de vie des malades chroniques se trouve améliorée, ainsi que celle de certaines catégories de handicaps, lorsque l’accompagnement est satisfaisant.

 

Les enjeux de santé publique attachés à l’activité physique sont donc nombreux :

 

- promouvoir les recommandations générales d’activité physique, en sensibilisant les populations selon leur condition, sexe et âge ;

 

- lutter contre la sédentarité par une concertation élargie incluant l’aménagement de l’espace urbain et des moyens de transport ;

 

- informer les professionnels des secteurs sportifs et médicaux, ainsi que les relais institutionnels des pouvoirs publics et de l’éducation, des liens entre l’activité physique, la santé et le bien-être ;

 

- sensibiliser les patients aux bénéfices de l’activité physique et définir avec eux le programme leur convenant le mieux, tout en développant de nouveaux moyens pour l’accompagnement et la prise en charge de cette activité physique ;

 

- mieux coordonner les dispositifs (centre de rééducation, cabinets de kinésithérapie, salles de sports, locaux associatifs).

 

Etude issue du site de l'INSERM